30 avril 2012
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LE TROU DU DIABLE |
Autant de nantis que de pauvres gens sont nombreux à se rendre à la croisée des chemins. Ils restent là un moment les yeux grands ouverts sur le trou sans fond. Puis tous s’en reviennent par les vieilles haies d’épines noires. À tout prendre, mieux vaut garder par devers soi sa misère, que de perdre son âme à la décharger dans le cul de basse-fosse du Diable. Gilles Toulet |
ÉCH TREU D’ DIAB’ |
Tant d’nintis qu’éd pov’ gins, is sont gramint à s’rènne à l’croésée d’chès c’mins. In momint, is rest’é lo à bayer d’vant ch’treu sans fond. Pi tertous is s’ inrviennt’t pèrt chés vieilles hailles d’épeines noères. À tout prènne, i veut miu warder pèrt édvers li s’mizér, qu’éd perd’ esn âme à l’déquertcher din ch’tchul d’basse-fosse d’éch Diab’. |
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Revue trimestrielle de l’association « LIRECRIRE » de Beauvais |
N°04 - Octobre 2011 |
Published by Tendance
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dans
Le Liseron