OISE Les jardiniers familiaux s'étendent |
Lundi 30 Avril 2012 |
La salle socioculturelle d'Auneuil accueillait, hier, quelque 330 adhérents des jardins familiaux de l'Oise à l'occasion du congrès départemental. Le point sur l'année écoulée. Hier matin, sous des trombes d'eau, ce n'était pas un temps à mettre un jardinier dehors ! Cela tombe bien, ils étaient tous réunis à la salle socioculturelle d'Auneuil où les jardins familiaux de l'Oise organisaient leur assemblée générale. 1 MANQUE DE BÉNÉVOLES La séance a démarré par l'appel. Les jardins familiaux regroupent, en 2011, 5 781 adhérents dans l'Oise, réunis en 50 sections. La section la plus pourvoyeuse de jardiniers est celle de Creil, avec 440 adhérents, la plus petite est celle de Laigneville, avec 16 adhérents. « Le nombre d'adhérents reste stable mais les bénévoles se font de plus en plus rares. Des personnes qui veulent s'investir, c'est devenu une denrée rare », observe Michel Leblond, le président des jardins familiaux. 2 DE NOUVELLES PARCELLES À CONQUÉRIR La liste d'attente, afin d'obtenir une parcelle dans les jardins familiaux, reste d'actualité. Pour satisfaire aux demandes, 13 nouvelles parcelles seront réalisées aux Champs Dolents, dans le quartier Argentine de Beauvais, et 15 autres dans le quartier Voisinlieu : «Cela donne des idées aux Compiégnois, qui n'ont que 380 jardins contre 1 200 à Beauvais, poursuit Michel Leblond. Philippe Marini consent à faire un effort. L'agglomération est en train de recenser les terres éventuellement disponible s. » 3 BAISSE DE SUBVENTION Daniel Verhaeghe, le trésorier de l'association, n'a pas mâché ses mots sur les finances. « Je tiens à remercier le Conseil général pour leur subvention réduite loin des préoccupations du terrain. » En effet, la subvention annuelle du Département est passée de 4 000 à 3 000 euros. «Quand on a un jardin, c'est entre 1 000 et 1 200 euros d'économie. C'est mieux que d'assister des personnes démunies, avec des chèques ». 4 LA PROTECTION La question des assurances a été débattue, et notamment contre les recours abusifs de certains adhérents, «qui vous assignent au tribunal au moindre problème ». Comme dernièrement, à Compiègne, un membre a contesté son expulsion pour cause de non-entretien de son jardin : «Généralement, cela s'arrange en conciliation. Ils lui ont trouvé une autre parcelle... plus loin ». L'an prochain, ce sera au tour des jardiniers de Villers-Saint-Paul, dans le Creillois, d'accueillir le congrès annuel. FANNY DOLLÉ |
Toujours le manque de bénévoles. Une espèce en voie de disparition. Une espèce à protèger. Pour les subventions, il va bien falloir se serrer la ceinture, un jour ou l'autre, en ces temps de crise. Dommage qu'une fois de plus, dans le cas présent, ce sont les plus faibles qui vont en faire les frais. Dans les jardins familiaux, on rencontre très rarement des millionnaires. Tendance |
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