23 décembre 2013
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Le conseil municipal dégénère |
Le conseil municipal dégénère 22/12/2013 C'est connu, l'ambiance du conseil municipal d'Angy est toujours houleuse. On a franchi une étape vendredi : les gendarmes ont dû intervenir. Lors des différents conseils municipaux, les débats comme les votes sont souvent rendus impossibles à Angy. Vendredi soir a eu lieu le conseil municipal de la commune d'Angy, située au sud de Clermont dans l'Oise. Un conseil comme tous les autres : tendu. « Comme d'habitude, le maire n'a pas répondu aux questions posées », souligne Alain Debraine, ancien responsable des services techniques de la commune qui faisait partie du public ce soir-là. Pourtant une question lui tient à cœur : « Lors du conseil, Jean Boulat, le maire, a annoncé qu'il retirait 165 euros d'un agent administratif pour des arrêts maladie, avance Alain Debraine, enlever de l'argent à quelqu'un qui travaille de manière exemplaire, alors que d'autres touchent largement trop pour le travail qu'ils fournissent, ça me révolte, c'est de l'injustice, et je l'ai dit. » Des propos que le fils de la secrétaire générale de mairie n'aurait pas appréciés. « Il m'a dit de me "la fermer" et m'a insulté. Ça m'a mis hors de moi. Je l'ai attrapé et plaqué contre le mur, admet l'ex- responsable technique avant de préciser, aucun coup n'est parti. » Les gendarmes ont été appelés pour calmer le jeu. Ils sont déjà intervenus à Angy pour démêler les batailles de clan qui rythment la petite vie politique de cette commune de 1 200 habitants depuis près de trois ans, mais jamais en conseil municipal. « Leurs querelles sont habituelles. Ils n'arrivent pas à s'entendre », note l'un d'eux. Cette année, les lettres d'un corbeau ont encore semé le trouble. Rien ne va non plus, du côté des services techniques qui s'étaient rebellés en 2012 contre le licenciement d'un des agents, qu'ils jugeaient abusifs. Jean Boulat,, le maire, n'a pas souhaité réagir : « C'est une affaire de personnes qui se montent les unes contre les autres, cela n'a rien à voir avec les affaires de la municipalité. » La secrétaire générale ainsi que son fils n'ont pas pu être joints. H.G. avec M.C |
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Du rififi dans la commune ; on a déjà donné à Jouy. On a peut-être fourni l'exemple, finalement. En tout cas ce n'est pas la trêve de Noël à Angy. Il est temps de réduire le nombre des communes dans notre pays. quand on observe de tels comportements Pour l'instant, on en est encore qu'aux cantons, à diviser par deux. Et là c'est pas gagné. Tendance |
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23 décembre 2013
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La Fibre sera déployée par Orange à Chantilly |
La Fibre sera déployée par Orange à Chantilly Fibre Le 20 Décembre 2013 Aujourd'hui, le directeur régional de Picardie (Orange), Olivier Girault, annonce le déploiement de la fibre jusqu'à l’habitation à Chantilly. Les études de faisabilité et d’ingénierie démarreront en 2015 et permettront de définir le calendrier de déploiement par quartier. L’ambition d’Orange est d’avoir terminé l’intégralité du déploiement en 2020, afin de faire bénéficier à tous les Cantiliens, particuliers et professionnels, des services très haut débit. 10 fois plus rapide que l'ADSL Les débits de la fibre optique, jusqu’à 10 fois plus rapides que ceux de l’ADSL et atteignant jusqu’à 200 Megabits/s favorisent l’émergence de nouveaux usages internet et multimédia à la maison. Par ailleurs, la fibre offre également un débit montant très élevé, ce qui facilite des usages comme l’envoi de fichiers lourds, des services tels que le télétravail. Enfin, avec la fibre, de nouveaux services comme la télévision 3D, et le Cloud gaming (jeux sans téléchargement et en réseau). |
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20 décembre 2013
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Concours des villes fleuries |
Concours des villes fleuries : question d'envie et de budget 03/11/2013 Les villages de Mureaumont et Rémérangles ont chacun conservé leurs quatre fleurs. Le premier végète, le second dépense. Le palmarès des villes fleuries perd de son sens. La commune de Mureaumont, 150 habitants, bien que titulaire de quatre fleurs, n'a plus les moyens financiers d'assumer son statut. Les bénévoles d'hier ont pris de l'âge ou quitté le village. Quatre fleurs : c'est désormais le seul point commun entre Mureaumont et Rémérangles. Les deux seules communes isariennes à justifier de quatre fleurs au concours des villes et villages fleuris dans la catégorie des communes de moins de 1000 habitants. Car derrière la distinction, se cachent deux trajectoires sensiblement opposées, deux situations radicalement différentes. Et un classement qui ne veut plus dire grand-chose... Mureaumont d'abord, village de 150 habitants situé dans le canton de Songeons. Depuis 2010 et la mise en sommeil du comité local d'embellissement, faute de bénévoles - qui ont pris de l'âge ou ont quitté le village - la commune entretient, à raison de 1 500 à 2 000 euros par an. Un point c'est tout. Le village n'a pas les moyens de suppléer ces bénévoles. Le village a donc limité ses efforts, au risque assumé de perdre une fleur lors du prochain passage du jury en 2014. Un jury qui a fondé le classement 2013 de Mureaumont sur la base d'une visite réalisée... en 2010. Parce qu'il ne parvient pas à faire face au nombre croissant de villages candidats. Mais ce comité ignore sans doute que la situation a bien changé en trois ans à Mureaumont. La taille des massifs, la tonte de la pelouse, « tout cela prend au moins 30% » du temps du seul agent communal employé à mi-temps. Et l'employer à plein temps : « Nous y avons songé, mais c'est impossible », affirme le maire, Alain Degry. Le budget communal - 100 000 euros par an - est trop serré, bientôt grevé par un projet de réfection de la toiture de la mairie. « Si nous devions poursuivre le fleurissement, comme l'ancien maire pouvait le faire, nous devrions augmenter les impôts », poursuit le maire, « les habitants ne seraient pas d'accord ». Confirmation dans la rue principale du village : « Pour des fleurs, je dirais non », lâche un administré. Les éoliennes font pousser les fleurs À Rémérangles en revanche, le village est sur une pente ascendante, titulaire de quatre fleurs « depuis une quinzaine d'années ». Le village de seulement 229 habitants, situé dans le canton de Clermont, s'est lancé dans le fleurissement dans les années 1960 et s'est « pris au jeu ». Aujourd'hui, la commune emploie deux agents, parce que « le seul entretien des fleurs nécessite un équivalent temps plein », poursuit Hubert Proot, le maire. Et investit 6 000 à 7 000 euros chaque année dans le renouvellement des fleurs. Le jury a fondé son classement sur la base d'une visite réalisée... en juillet dernier. À la différence de Mureaumont, le village a les moyens : dix éoliennes érigées il y a cinq ans sur le territoire de la commune permettent au village de dépenser sans compter, sans augmenter les impôts. « Il y avait des fleurs avant les éoliennes », tempère le maire. Mais la manne financière tirée des éoliennes permet d'investir bien plus librement - dans la restauration de l'église actuellement - et donc de continuer à fleurir le village. La commune bénéficie des retombées fiscales liées à la présence de deux entreprises sur le territoire, quand Mureaumont doit se contenter d'une poignée d'agriculteurs. À Rémérangles, le budget de fonctionnement est bien supérieur à celui de la petite commune de Mureaumont. Ironie de l'histoire, un cadre de vie fleuri se paye donc, en partie parfois avec des éoliennes. Mais ça, le classement des villes et villages fleuris ne le dit pas... MATTHIEU HÉRAULT |
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Pas très sérieux le comité des villages fleuris. On se base sur une visite d'il y a 3 ans pour attribuer un prix. |
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18 décembre 2013
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Le futur ensemble immobilier du Franc Marché |
les premières images du futur ensemble immobilier du Franc Marché 17/12/2013 Beauvais : les premières images du futur ensemble immobilier du Franc Marché Surprise sur le site de la ville de Beauvais ! A côté des quelques lignes reprenant l'historique du dossier de la zone commerciale du Franc Marché, on retrouve les premières images du projet immobilier privés qui devrait remplacer la friche actuelle. Rappelons que les élus avaient validé en conseil municipal du 4 octobre la vente de trois lots au promoteur beauvaisien Louis Kotarsky, des lots sur lesquels sont implantés encore actuellement la salle des fêtes du Franc-Marché et les salles de sport attenantes. D’un montant total de 3 051 000€, cette nouvelle opération a permis à la société LK Promotion de devenir l’unique propriétaire du site. Une fois les lieux complètement vidés, et après notamment le déménagement de la station service, LK Promotion devrait s'atteler à la destruction du bâti. Sur ce site, d'ici quelques années devrait alors sortir de terre, en plusieurs étapes, un vaste ensemble immobilier de logements, des petits commerces et de parkings publics. Raphaël Thiollier |
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Vaste entreprise. Beaucoup de changement dans Beauvais. L'immobilier de haut standing remplace des sites et des bâtiments à caractère économique, social ou commercial, accessibles à tous. On se souvient de l'enseigne Darty qui nous a longtemps obligé à emprunter le parking souterrain du Franc Marché. Match et Brico Gem furent aussi nos fournisseurs attitrés, en attendant le développement de la ZAC Saint Lazare. Â l'époque Leclerc se trouvait à quelques dizaines de mètres du Site, rue de Calais. Quand on habite dans un des villages périphériques, on est quasiment Beauvaisien. Tendance |
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17 décembre 2013
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Cantons : la réforme passe mal |
Cantons : la réforme passe mal 17/12/2013 Alors que le PS a été mis en minorité dans l'Aisne et que l'UMP de l'Oise annonce déjà un recours, les projets de nouvelles cartes cantonales virent au casse-tête pour la majorité. 1 L'OISE DÉBAT DEPUIS HIER L'opposition de droite au conseil général de l'Oise demandera un vote à bulletin secret. Commencée ce lundi 16 décembre en commission permanente, la discussion se poursuivra demain mercredi en séance publique. Et pourrait donc donner lieu à une guerre de tranchées. S'il est un département où la réforme électorale dans les conseils généraux passe mal, c'est bien dans l'Oise. Le 5 décembre, le Courrier picard a allumé la mèche en publiant la nouvelle carte des cantons. Comme partout en France en prévision des élections de 2015, l'Oise voit leur nombre divisé par deux. Tandis que le nombre d'élus restera le même, mais que pour y parvenir il faudra désormais voter pour un ticket homme-femme dans chaque canton. En découvrant la nouvelle carte, les élus d'opposition ont cru s'étrangler. Car selon le projet qui a été adressé au ministère de l'Intérieur par la préfecture, il faut désormais dans certains secteurs jusqu'à cinq anciens cantons pour en faire un nouveau dont la démographie se rapprochera mieux de la moyenne départementale (38 266 habitants). Sauf qu'à ce petit jeu, ils se retrouvent par exemple à quatre sortants UMP sur le même nouveau canton de Saint-Just-en-Chaussée. La désignation des futurs candidats annonce de belles guerres fratricides. Autre sujet de division, l'éclatement d'une dizaine de communautés de communes parfois sur cinq cantons. En tout cas, le vote de ce mercredi ne sera que consultatif. 2 LA SOMME S'IMPATIENTE Dans la Somme, la carte officielle n'est toujours pas redescendue du ministère de l'Intérieur. « Nous sommes dans le dernier tiers des départements étudiés. On espère une présentation mi-janvier », s'impatiente-t-on au cabinet du président, alors que tout doit être figé au minimum un an avant le scrutin (fin février a priori). En attendant, les esquisses de la majorité font déjà grincer à droite. Le projet table sur 23 cantons au lieu de 46, de 24 000 habitants de moyenne chacun (à plus ou moins 20%) contre un écart actuel maxi de 5,5 entre le plus et le moins peuplé. Et parité oblige, 17 hommes devront céder la place à 17 femmes. À Ham par exemple, le sortant Grégory Labille fulmine (lire ci-contre) contre une réforme qu'il taxe de vouloir préserver la gauche des villes pour diviser la droite des campagnes. Si son voisin Paul Pilot « a fait savoir qu'il ne repartira pas », la réforme risque par contre de le mettre en concurrence avec Philippe Cheval (Chaulnes). « Je n'en ai pas encore discuté avec lui, mais j'ai l'intention de me représenter en 2015. » 3 AISNE : UNE MAJORITÉ D'ÉLUS CONTRE Dans l'Aisne, la nouvelle carte (21 cantons au lieu de 42) a été débattue en séance plénière le 14 octobre dernier, devant le préfet. Y voyant un tripatouillage en sa défaveur, notamment en Thiérache, l'UMP axonaise, opposée à ce redécoupage, avait même proposé sa contre-carte. Le groupe des Indépendants de droite avait également désapprouvé le projet, selon lui contraire « à la revitalisation souhaitable de notre espace rural ». Alliés des socialistes au département, les élus communistes et d'IDG (Initiative démocratique de gauche) seraient aussi pénalisés par le redécoupage, en particulier pour trois conseillers généraux de l'arrondissement de Saint-Quentin, Thierry Lefèvre (Vermand rattaché à Saint-Quentin 1), Roland Renard (Saint-Simon englouti dans le super-canton de Ribemont) et Raymond Froment (Le Catelet associé à Bohain). Résultat, seuls les socialistes ont voté pour la nouvelle carte et ont été mis en minorité. Le 26 novembre dernier, le Conseil d'État a validé 24 nouvelles cartes sur 32, dont celle de l'Aisne. Mais l'UMP départementale pourrait déposer un recours. Celle de l'Oise a annoncé la même chose en cas de validation du projet. 3 QUESTIONS Comment se traduirait la réforme dans votre canton ? Les cantons de Ham, Chaulnes et Nesle seraient regroupés. Soit 59 communes au lieu de mes 19 actuelles, pour 28 000 habitants contre 13 000. Soit davantage que certains cantons d'Amiens où les distances à parcourir sont déjà moins longues. Je n'aurai pas assez de mercredis pour des permanences partout ! Les binômes ne permettront-ils pas d'alléger la tâche ? Est-ce qu'avec deux maires dans une commune ça marcherait mieux ? Comment partagerons-nous nos interventions ? Qui les habitants devront-ils solliciter ? Est-ce un bon signe adressé aux femmes que d'imposer de force la parité ? N'est-il pas temps quand même de rééquilibrer les départements où la ruralité est sureprésentée ? Mais la Somme est rurale ! Au-delà, je suis pour un redécoupage. Notre groupe a d'ailleurs proposé une carte alternative intégrant les habitudes de vie et pas que le nombre d'habitants. Ce dossier, c'est un peu comme les rythmes scolaires : on voit qu'il faut une réforme, mais on sent qu'elle s'appliquera mieux en ville qu'à la campagne. Et puis derrière cette fusion de cantons, je vois s'ouvrir la voie d'un transfert de compétences du social vers les communautés de communes |
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128 tonnes testent le pont |
128 tonnes testent le pont 14/12/2013 Avant son inauguration, le 19 décembre, le nouveau pont de Paris a subi, hier, des tests de charge concluants pour recevoir du trafic routier. Les camions chargés de plusieurs dizaines de tonnes de sable ont permis de calculer la résistance du pont de Paris. Le premier pont fut inauguré le 15 décembre 1951 et avait dû subir des tests de charge. À 62 ans d'écart, le nouveau pont de Paris, dont l'inauguration aura lieu le 19 décembre prochain, a subi, hier, vendredi 13 décembre, des tests similaires sur son tablier. Quatre camions de 32 tonnes chacun se sont déplacés sur toute la longueur du pont, leur masse permettant de mesurer la déformation du tablier. « On mesure la flèche du tablier, nous avons fait les travées externe et interne. L'ingénieur qui a construit le pont a calculé une déformation théorique, une fois l'ouvrage terminé, nous venons évaluer la déformation réelle, voir si elle correspond à la déformation théorique. » Déformation de 2,5 cm La plus grosse déformation constatée : 2,5 cm, « nous sommes en général précis à quelques dixièmes de millimètres près. Les mesures sont prises entre deux éléments porteurs, nous regardons les déformations », expliquent Sébastien de la Sogea Picardie, ainsi que Didier et Samuel, d'Euclide géomètre. Mais au final, les mesures sont conformes. Le pont pourra ouvrir. Un peu plus en amont, la société Sodicop terminait le grenaillage de la partie avant du pont. Les trois techniciens ont effacé le marquage des places de parkings pour permettre la nouvelle signalisation au sol. De notre correspondant ERIC BOTREL |
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Une longue histoire qui trouve son épilogue. La circulation dans Beauvais devrait retrouver, ainsi, une sensible amélioration. En principe........ Tendance |
Le pont de Paris menace de s’effondrer |
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7 décembre 2013
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