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14 mars 2012 3 14 /03 /mars /2012 13:44


Le site officiel de la commune de Villotran


Un site à la présentation très originale. Avec du son et des images animées.
Beaucoup d'infos pratiques.
Mais la mise à jour du site ne me parait pas très récente.
J'ai fouillé partout, je n'ai pas trouvé trace d'une mise à jour en 2012.
Je ne trouve que ce compte-rendu de réunion qui date de près de 5 mois.
C'est un peu dommage.
Peut mieux faire à mon sens.

 


 

Villotran
Ci-joint le compte rendu du dernier Conseil tenu à Villotran
      
L’an deux mil onze le deux novembre à 20 h 00 le Conseil Municipal de cette commune régulièrement convoqué s’est réuni à la Mairie sous la présidence de Monsieur LOGEAY Philippe, Maire.
Présents : Monsieur LOGEAY Philippe, Monsieur BILLIET André, Madame MARTIN Claudette,
 Madame MAHEU Brigitte, Madame BOVE Monique, Monsieur DELARGILLIERE Eric, Madame RIBEIRO de FREITAS
 Nathalie, Monsieur MELLON François.
Absent : Monsieur BEDOT Gérard.
Secrétaire de séance : Monsieur DELARGILLIERE Eric
Pouvoir de Mr BEDOT donné à Mr LOGEAY
Ordre du Jour :

1 CAUTION SA HLM AVEC LA PRESENCE DU DIRECTEUR GÉNÉRAL DE LA SA HLM
2 QUESTIONS DIVERSES

1 CAUTION SA HLM AVEC LA PRESENCE DU DIRECTEUR GÉNÉRAL DE LA SA HLM
Monsieur le Directeur Général de la SA HLM explique au Conseil que les travaux effectués sur Villotran,
comme dans toutes les communes de l’Oise, sont financés à 85% par des emprunts réalisés auprès
de la Caisse des Dépôts et Consignations et cautionnés par le Conseil général de l’Oise sur une durée de 50 ans.
L’argent de ces prêts provient des placements du Livret A et la Caisse des Dépôts et Consignations
ne peut s’autoriser aucun risque d’impayés.
Aujourd’hui, pour des raisons politiques, le Conseil Général ne veut plus garantir
les prêts de la SA HLM et c’est donc aux communes de le faire.
En cas de défaillance de la part de la SA HLM, c’est donc la commune qui devra rembourser les prêts.
Mais, si cette situation devait se produire, étant propriétaire des logements et le bail à construction, nous liant
à la Sa HLM, étant devenu caduque, nous toucherions les loyers et pourrions ainsi rembourser les prêts.
Ce cas de figure ne s’est encore jamais présenté en France à ce jour.
Si le Conseil Général devait revenir sur sa décision, il reprendrait à son compte la caution des prêts.

Le Conseil décide à l’unanimité de garantir les prêts de la SA HLM.
2 QUESTIONS DIVERSES.
Pas de questions diverses pour cette séance
L’ordre du jour étant épuisé, la séance est levée à 22h00

 

 

  Les carnets de Jules Hostouley
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21 février 2012 2 21 /02 /février /2012 07:49


GOINCOURT «C'est de nouveau Dallas !»
Mercredi 15 Février 2012

Laurent Hugeux porte un projet d'agrandissement de sa concession. Sa demande de permis de construire a été refusée. Il a fait circuler une pétition pour protester. En parallèle, la décision du maire a mis le feu aux poudres et divise le conseil... comme en 2010.
Les divisions dans le village avaient fait couler beaucoup d'encre il y a deux ans. Le futur plan local d'urbanisme plonge à nouveau la commune dans la zizanie.
Une photo de la voiture du maire stationnée sur une place réservée aux handicapés, le soir de la cérémonie des vœux. «La guerre est déclarée, tous les coups sont permis», avance l'auteur du cliché, Laurent Hugeux.
«C'est de nouveau Dallas» à Goincourt, village de 1200 âmes, situé en périphérie de Beauvais, dont les soubresauts politiques avaient déjà défrayé la chronique en 2010.
Cette fois, le maire élu il y a deux ans - à l'issue de quatre scrutins! - Jacques Billoré, est en minorité au sein de son conseil, s'agissant du plan local d'urbanisme.
En refusant un permis de construire à Laurent Hugeux en juillet dernier - au motif que ce dernier voulait agrandir son entreprise sur une zone classée à risque dans le futur plan local d'urbanisme - «il a peut-être commis une erreur», se désolidarise le premier adjoint, Jean-Jacques Saulnier.
«Je ne peux pas soutenir le maire qui se réfère à un PLU pas encore voté», résume un conseiller, élu sur la liste du maire en 2010. Dans les coulisses où Jacques Billoré n'est plus invité, «on essaye donc de trouver une solution pour M.Hugeux», explique de son côté un élu, membre de l'ancien conseil et du conseil actuel, considéré par d'autres comme «un agitateur» capable de rallier à lui tous les conseillers et qui exige l'anonymat.
Le maire, lui, maintient seul ses positions. «Il y a eu des coulées de boues en 1993-1994 sur cette partie de la commune. Je ne peux pas les ignorer.»
S'il «existe des problèmes dans toutes les communes», relativise le conseiller dissident, ces nouvelles tensions ressemblent à s'y méprendre à celles qui ont coûté la tête du précédent maire, Isabelle Gourmelen.
C'était en 2010. Reprochant à la première magistrate de l'époque un manque de concertation, huit conseillers avaient démissionné, provoquant des élections partielles.
Quatre d'entre eux -anciens colistiers d'Isabelle Gourmelen - s'étaient représentés sur une liste d'opposition, commune avec le maire actuel. Jacques Billoré avait été élu par huit voix sur quinze conseillers.
«La situation n'a rien à voir avec Mme Gourmelen, tout s'est bien passé pendant un an avec Jacques Billoré, mais j'ai l'impression que le pouvoir leur fait tourner la tête», assène «l'agitateur».
Le premier adjoint admet lui que «la situation ressemble, en effet, un peu à celle rencontrée il y a deux ans.»
Alors que se passe-t-il à Goincourt ? Jacques Billoré déplore l'absence de cohésion dans les décisions d'un conseil régi par «le copinage. Moi, je ne connaissais personne quand ils sont venus me chercher. Eux, se connaissaient tous. Je pense que je me suis fait piéger. Avec le recul, je me dis que Mme Gourmelen n'avait pas tous les torts», détaille le maire.
«Jacques Billoré est quelqu'un d'intelligent, mais pas conciliant. On fait tous des erreurs, il faut savoir les reconnaître.» Le maire ira-t-il au bout de son mandat? « Oui» répond le principal intéressé. Qui évoque une sortie de crise. «J'ai proposé d'ajouter un alinéa au plan local d'urbanisme, pour autoriser les constructions à vocation commerciale sur la zone à risque.»
Laurent Hugeux attend un écrit, mais affirme avoir déjà perdu «15 000 euros» dans cette affaire et ne semble pas prêt à se retirer de la procédure intentée devant le tribunal administratif.

«Cette histoire est en train de coûter de l'argent aux Goincourtois, le maire a pris un avocat sans nous consulter», déplore le fameux agitateur. Avec d'autres élus, il espère éviter l'action en justice et attend la fin du mandat d'un maire un temps vénéré. Aujourd'hui voué aux gémonies.
MATTHIEU HERAULT



Il n'y a pas qu'à Jouy.....

Goincourt est dans la tourmente depuis plusieurs années.

Sa situation très proche de Beauvais lui occasionne des soucis dans ses projets d'urbanisme.

La présence de plusieurs zones inondables, bien connues de tous, en cas de fortes intempéries, suscite la prudence des élus lors des demandes de permis de construire.

Ces entrepreneurs et promoteurs tentent d'avoir un avis favorable pour leurs projets, en suggérant une dérogation aux lois d'urbanisme . Et lorsqu'ils sont inondés, en appelle auprès des autorités pour faire condamner l'élu, qui leur a permis de s'installer. On remarque cela chaque année au moment des pluies torrentielles dans de nombreuses régions de France.

On remarque aussi dans ce conflit un "Agitateur" anonyme...

C'est bien gentil de vouloir foutre la Merde, mais il faut le faire à visage découvert.

Si on a un peu le souci de sa probité...

         
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21 décembre 2011 3 21 /12 /décembre /2011 09:17









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14 décembre 2011 3 14 /12 /décembre /2011 12:12


Plus de 300 crèches du monde entier seront exposées dans l'église de Steenwerck du 6 décembre jusqu'au 14 décembre, près de Bailleul.

Steenwerck est une commune française, située en Flandre (dans le département du Nord et la région Nord-Pas-de-Calais). Pouvant être considérée comme l'un des plus grands villages de France, Steenwerck reste fidèle, au XXie siècle, à l'agriculture. Toutefois, conforme à son histoire, Steenwerck perpétue l'artisanat ainsi que l'industrie.

À Steenwerck, depuis 18 ans, des passionnés rassemblent les plus beaux spécimens de crèches, chinées à l'autre bout du monde ou faites de leurs propres mains.

Venues d'Israël, du Groenland ou encore de Mongolie, des collectionneurs de la région ont parcouru les cinq continents pour trouver ces perles rares. L'association du marché de Noël de Steenwerck, organisatrice de l'événement, compte accueillir jusqu'à six mille personnes pour cette dix-huitième édition.

Pour en savoir plus......







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5 décembre 2011 1 05 /12 /décembre /2011 08:33

Beauvais
BEAUVAIS Tarification sociale de l'eau: moins cher... plus tard
Vendredi 02 Décembre 2011

Les premières factures d'eau font apparaître la nouvelle tarification sociale, dont les effets sont pour l'heure atténués.
Les factures d'eau parviennent aux usagers. Pour la première fois, la tarification sociale est appliquée. Mais ses effets ne seront perçus qu'à compter du printemps.
Caroline Cayeux avait promis pour cet automne une baisse de «19€» de la facture d'eau de l'usager, pour une consommation moyenne de 120 mètres cubes.
Alors que les factures arrivent dans les boîtes aux lettres beauvaisiennes - et passée leur lecture difficile (voir encadré ci-dessous) - force est de constater que la promesse est... en partie tenue.
En partie car pour la première fois, la tarification sociale fait son apparition. Les 15 premiers mètres cubes d'eau consommés sont facturés 0,1€ du mètre cube, contre 41 centimes d'euro auparavant.
Et les nouveaux tarifs pratiqués par la SEAO (filiale de Véolia) sont inférieurs de 10 à 20centimes d'euros le mètre cube d'eau consommé, par rapport à l'année dernière.
«Nous avons fait un gros effort, en raison du marché très concurrentiel», explique-t-on chez Véolia. Au contraire de la municipalité qui - constate-t-on - augmente sa part pour l'entretien des réseaux. Reste que simulation à l'appui, 120mètres cubes d'eau valent désormais 309€TTC avec la tarification sociale soit... 15€ de moins qu'avant!
Problème, les Beauvaisiens devront attendre la facture de printemps pour percevoir tous les avantages de ce nouveau règlement. Cet automne, certains pourraient même voir le montant de leur facture surpasser la précédente!
La tarification sociale est en effet applicable depuis le 1er août dernier, là où la facture d'eau couvre une année entière d'exercice. Résultats, «les deux contrats se chevauchent», explique-t-on chez Veolia.
Par conséquent, sur la facture, se côtoient anciens et nouveaux tarifs. L'impact de la nouvelle tarification s'en trouve sérieusement diminué. 120 mètres cubes d'eau seront donc facturés cet automne... 313€ TTC. Auxquels il conviendra d'ajouter exceptionnellement... 12€, correspondant au paiement par anticipation de l'abonnement du premier semestre 2012. Véolia fait en effet payer «deux abonnements pour des raisons techniques, liées à la jonction entre les deux contrats.»
L'abonnement du premier semestre ne sera pas facturé à nouveau dans six mois. Mais en attendant, la somme totale porte la facture d'eau de 120 mètres cubes consommés à 325 €! Soit... un euro de plus qu'avant. «On est loin de ce qui avait été annoncé», estime Medhi Rahoui, leader de l'opposition. Mais le pari est tenu: le prix de l'eau a baissé.
MATTHIEU HERAULT
courrier picard


L'administration dans sa grande candeur a encore une fois de plus brouillé les cartes.
Visiblement, plus personne n'y comprend rien.
Certains vont même payer plus cher leur consommation.
Quel boulet, quel immobilisme....Pour finalement saboter les initiatives des uns et des autres.
Qui sont aussi le plus souvent des élus.
On invoque des raisons techniques, pour faire payer deux abonnements.
Quel dommage que les administratifs, privés ou fonctionnaires, ne soient pas des élus comme les politiques.
On pourrait ainsi tirer la chasse de temps à autre.



         
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4 décembre 2011 7 04 /12 /décembre /2011 16:22


GOINCOURT Écoliers privés de classe de neige

Mercredi 12 Octobre 2011

Face à la faible participation de la mairie - 50€ par enfant - les organisateurs ont annulé. Les parents en veulent aux élus.
La classe de neige est un rite immuable. Plus à Goincourt, où pour la première fois depuis 34 ans, la mairie a décidé de se désengager financièrement. L'école doit annuler.
Coup de tonnerre à l'école primaire de Goincourt. Les vingt-six élèves de CM1-CM2 ne partiront pas en classe de neige cette année faute de subventions suffisantes.
Plus qu'un voyage, la classe de neige est un symbole; une chance pour des enfants issus de milieux divers de partir en vacances. La classe de neige, «ici elle existait depuis1977», s'offusque Sandrine Froissart, une maman.
À l'origine de cette situation: la mairie. Pour la première fois, le conseil municipal a voté la semaine dernière le désengagement financier de la collectivité dans le projet. Celle qui finançait jusque-là «230 euros par enfants», a décidé de ramener sa subvention à 50€ par enfant.
Trop peu pour l'école. «L'instituteur a donc décidé vendredi soir d'annuler le voyage. Pour ne pas pénaliser les enfants dont les parents n'avaient pas les moyens de les faire partir.» Avec une aide de 50€, les parents auraient dû verser environ 600 euros par bambin.
Les parents affirment avoir tout tenté pour convaincre la mairie d'accroître sa participation. «Nous avons réduit la durée du voyage et présenté un projet sur 12 jours au lieu de 13.» Ils ont également rencontré le maire, après un premier vote fixant à 50€ la participation de la commune, au début du mois de septembre.
Le maire placé en minorité
Lors de la réunion, «le maire nous a entendus, nous a assuré qu'il présenterait une nouvelle délibération portant à 100 euros le montant de la subvention», explique Jean-Pierre Pinon, un autre parent d'élève.
Il a tenu parole. Mais la semaine dernière, lors du conseil, le maire a été mis en minorité, par un collège bien décidé à borner l'aide de la municipalité au minimum syndical.
Un maire placé en minorité, un instituteur ancien adjoint au sein du précédent conseil municipal, une aide divisée par quatre : pour les parents aucun doute, les enfants ont été «victimes d'une attaque en règle» et d'un règlement de compte politique.
Une éventualité que n'exclut pas le maire mis en minorité, et élu il y a un an à l'issue d'un long feuilleton électoral fait de démissions et d'élections partielles: «Cela a pu compter dans le vote. Budgétairement, je pouvais le faire, mais chacun débat dans sa libre conscience. Un conseiller a trouvé qu'une classe de neige n'était pas pédagogique. Ce n'est pas mon avis, mais le conseil a tranché.»
Les parents annoncent qu'ils ont l'intention de «constituer un comité de vigilance par rapport à la gestion financière de la commune», et promettent de «tracter dans les boîtes aux lettres ce que chaque élu a dit lors du conseil.»
Bien décidés à faire de la classe de neige un nouveau symbole: celui de la lutte contre ce qu'ils estiment être une injustice.
MATTHIEU HÉRAULT
courrier picard


Encore une commune qui fait les frais des désaccords entre élus au sein de l'équipe municipale précédente.
De nouvelles élections ne ramènent que rarement la sérénité dans la gestion d'une commune.
Une guerre municipale qui se termine, où les perdants ne rêvent que de gagner la prochaine guerre.
Des conflits sans fin, au préjudice des administrés et dans le cas présent au détriment des Enfants.
O Tempora! O Mores
  !    Carton rouge

 
      WS       fou volantTendance

 
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4 décembre 2011 7 04 /12 /décembre /2011 14:53

Beauvais         
 
BEAUVAIS Bien plus qu'un simple maire

Samedi 15 Octobre 2011

Patrick Perimony, maire de Blargies.

Patrick Perimony, maire de Blargies, a pris une assurance spéciale qu'il paye de sa poche, pour couvrir les risques liés à sa fonction de maire..
L'assemblée générale des maires de l'Oise a lieu aujourd'hui à l'Élispace de Beauvais. Toujours plus sollicité, le maire devient parfois un homme à tout faire : témoignages.
Fontaine-Bonneleau, petite commune de 300 habitants au nord de l'Oise, dans le canton de Crèvecoeur-le-Grand. «Ce matin l'institutrice était en retard, j'ai reçu un message, elle me demandait de garder les enfants, le temps qu'elle arrive.» Cette fois, Didier Cornet n'a pas pu y aller, «j'ai reçu trop tardivement le message.»
Mais ce n'est que partie remise. Un autre jour peut-être, il jouera les maîtres d'école. Dans les petites communes, c'est un fait : le maire est homme à tout faire, on l'appelle pour des urgences souvent «toutes relatives : le chien qui aboie à 3heures du matin et empêche les voisins de dormir, le gamin qui s'est blessé à l'école et pour lequel il faut appeler les pompiers, les vaches qui se sont enfuies de leur champ et errent sur la chaussée... J'ai mis en place des permanences en mairie. J'ai parfois l'impression de remplacer le curé. Les gens se confessent, on m'y parle de problèmes d'ordre privé», raconte Gérard Quesnel, maire d'Avrechy.
Certains franchissent le cercle privé, pour le bien de tous : «Je suis intervenu récemment dans un conflit entre voisins. L'un se plaignait que les hêtres centenaires de l'autre empiétaient sur son terrain.» Dans ce cas-là, l'élu essaie de faire de la médiation, de rappeler le droit rural. Ce n'est pas mon rôle, mais certains habitants auraient tendance à sortir le fusil pour ce genre de choses. J'essaie donc de jouer l'apaisement, et ça a fonctionné», raconte Patrick Perimony, maire de Blargies, une commune à l'ouest de l'Oise.
L'intervention du maire est salvatrice, elle est parfois héroïque, à l'instar de l'hiver dernier, à Fontaine-Bonneleau : «Il avait beaucoup neigé. Je suis aller chercher un engin de levage et avec un agriculteur de Catheux, nous avons déneigé et escorté un corps du funérarium de Grandvilliers jusqu'à Fontaine-Bonneleau où il devait être enterré.»
Le maire rural est finalement un «homme orchestre.» « Nous n'avons pas de grandes équipes ou de directeurs pour assumer à notre place. Alors nous faisons tout», explique Jean-Philippe Vichard, maire de Breuil-le-Vert. Le premier magistrat est si proche de ses administrés que ceux-ci en deviennent envahissants. «Lorsque je vais chercher le pain, mon épouse me dit: à demain!», raconte Jean-Claude Pellerin, maire de Fitz-James.
Conséquence de cette proximité accrue, le premier magistrat est aussi exposé, à l'erreur comme à la vindicte de ses administrés. «Les gens vous prennent parfois à partie», lâche un maire. «Si par malheur, vous mécontentez quelqu'un, en refusant un permis de construire par exemple, la sanction est quasi immédiate: il ne votera pas pour vous aux prochaines élections», s'exclame le maire d'Avrechy.
Si les maires sont «solidaires», du côté de Blargies, Patrick Perimony a pris «une assurance», laquelle couvre «toutes les conséquences des décisions que je suis amené à prendre.» Une garantie, «si ça tourne mal », qui lui permet d'obtenir les services d'un avocat en cas de problème. Cette assurance, « n'est pas obligatoire», il la paye sur ses deniers personnels. Preuve que sa fonction de maire mord sur sa vie privée.
SYLVIE MOLINES ET MATTHIEU HERAULT

courrier picard



Nous l'avons bien pressenti, le métier de Maire est maintenant une occupation à plein temps; une fonction, une charge, une vocation, un apostolat  et un métier.
La vie des communes a évolué, et cela est bien; mais la gestion des affaires s'est considérablement compliquée.
Et comme la société civile, économique, privée et sociale a tendance à supprimer des postes un peu partout, par mesure d'économie, Le Maire se retrouve un peu comme les urgentistes, le réceptacle de tous les problèmes de la communauté et de la société, et souvent seul pour apporter une solution. On comprend pourquoi le métier de Maire ne fait plus vraiment recette auprès des élites.
Autrefois les communes étaient pratiquement toujours administrées par des élites intellectuelles, administratives, professionnelles ou spirituelles parfois.
Ce n'est plus le cas......D'où de fréquents conflits aux sein des conseils municipaux.
Conflits de personnes, plus que d'intérêts ou d'idées.
Aujourd'hui chaque contribuable, chaque citoyen pense qu'il est capable de faire aussi bien que le Maire en poste aux affaires de la commune.
Il y a lo
 in de la coupe aux lèvres.....    

.C'est pas gagné

  
      WSTendance       fou volant

 
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4 décembre 2011 7 04 /12 /décembre /2011 11:33


CLERMONT Des mains vertes ressuscitent un jardin

Mercredi 12 Octobre 2011

Avoir les pieds et les mains dans la terre: telle est la philosophie de l'atelier jardinage.
La Ville a lancé il y a un an un atelier jardinage, dans une propriété de la rue de Paris. Sans pesticides, les bénévoles ont redonné vie à un jardin en friche.
Derrière les murs d'une propriété de la rue de Paris appartenant à la Ville, l'atelier jardinage mène ses travaux pratiques. Depuis près d'un an, une poignée d'habitants s'y retrouve deux fois par mois pour bêcher, semer, planter, et surtout échanger.
Échanger boutures et graines, astuces et bons conseils. «On apprend; on découvre; on observe» note Nicole Sallé, qui anime bénévolement cet atelier. Ici, pas d'engrais chimiques, ni de pesticides; «c'est compost et désherbage à la main; nous avons les pieds et les mains dans la terre!»
À l'arrivée du groupe, le terrain était en friche depuis de nombreuses années, recouvert de ronces et de mauvaises herbes. Chacun a retroussé ses manches pour tailler et désherber; les services techniques s'occupant des travaux les plus ardus comme l'abattage d'arbres malades. «La première étape a consisté à tout nettoyer en prenant son temps; se précipiter, c'était prendre le risque de couper quelque chose d'intéressant», poursuit Nicole Sallé.
Elle cite en exemple une pivoine arborescente «âgée d'une centaine d'années», qui était enfouie sous une dense végétation. Une taille minutieuse a permis de sauver certaines plantes, «comme ce houx couvert de champignons qui, une fois coupé, a repris vie. » Une fois la terre retournée et des emplacements de parterre définis, chacun a pu apporter des boutures de son propre jardin. «Nous avons simplement investi dans quelques sachets de graines; le reste vient de chez nous.»
Le résultat est un coloré patchwork où les rosiers côtoient les lavatères, les cosmos et les dahlias. «Chaque membre apporte également ses idées», ajoute Nicole Sallé en montrant le jardin de rocailles implanté sur une souche par un membre.
«Cet atelier est un véritable lieu d'expression et d'échange, ajoute Brigitte Rembauville, maire adjointe chargée de la démocratie locale. C'est bien comme cela que la municipalité a voulu le concevoir. Chacun bénéficie ainsi des connaissances de l'autre.»
Si l'atelier, pour le moment, ne regroupe que des habitants résidant en pavillon, «l'idée est de contaminer les gens en immeuble et de leur apprendre à fleurir leur balcon» souhaite en conclusion la maire adjointe.
SYLVIE MOLINÈS
courrier picard
 



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4 décembre 2011 7 04 /12 /décembre /2011 10:08



Jacques Billoré, le blogueur devenu maire
14.05.2010
Goincourt vient de tourner une page. Jacques Billoré, 62 ans, a été élu maire mardi soir lors du conseil municipal. Il a remporté huit voix dès le premier tour, celles de la liste sur laquelle il a été élu lors des dernières élections municipales partielles. Avec lui, c'est une nouvelle majorité qui prend ses quartiers au conseil. L'ancienne maire, Isabelle Gourmelen, est en minorité. Elle avait démissionné à la surprise générale après l'élection de trois adjoints issus de l'autre camp il y a trois semaines. Malgré les démissions en cascade et les critiques de plus en plus vives de sa gestion municipale, elle avait jusqu'alors refusé de quitter son siège. Mardi, elle s'est faite discrète lors de l'élection du nouveau maire, se contentant de souligner à voix basse et acerbe les quelques maladresses techniques du nouvel édile. Jacques Billoré, 62 ans et retraité de la SNCF, est bien connu des habitants de Goincourt. Ce passionné « de pêche, de course à pied et de vélo » avait créé un blog « pour faire découvrir la nature, Goincourt et les villages qui l'entourent ». Depuis un an, ses commentaires avaient pris une tournure plus politique. C'est la première fois qu'il fait partie du conseil municipal. « J'ai décidé de m'investir étant donné l'atmosphère et l'état des lieux de la commune. Il fallait dire aux habitants ce qui se passait. Goincourt n'est pas une république bananière, s'insurge le retraité. On ne doit pas servir ses intérêts personnels. » Symbole de ce changement, sa première action en tant qu'élu a été de diminuer de 30% son indemnité de maire et de 10% celle des trois adjoints : elles passent respectivement à 1 138 € et 437 € brut. Concernant ses priorités, Jacques Billoré explique qu'il doit d'abord se plonger dans les affaires municipales. « Je me suis rapproché de Mme la maire et elle m'a répondu : Tout est dans le bureau. Les dossiers sont là. Ouvrez-les. Il n'y a pas eu de transmission, c'est dommage. » Le nouveau maire ne cache pas qu'il sera particulièrement vigilant sur les questions d'urbanisme. « Il y a beaucoup de questions sur un certain nombre de constructions à Goincourt. Ce qui est acté est acté. Mais les constructeurs ne pourront faire que ce qu'ils sont autorisés à faire.

Le Parisien

Un élu qui diminue son traitement de près d'un tiers, ce n'est pas une pratique courante.
C'est le plus souvent le contraire qui risque d'arriver.
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12 octobre 2011 3 12 /10 /octobre /2011 07:02
 
     
 
  Coquelles est une petite ville française, située dans le département du Pas-de-Calais et la région du Nord-Pas-de-Calais. Ses habitants sont appelés les Coquellois et les Coquelloises.
La commune s'étend sur 8,8 km² et compte 2 310 habitants depuis le dernier recensement de la population datant de 2005. Avec une densité de 263,4 habitants par km², Coquelles a subi une baisse de 2,6% de sa population par rapport à 1999.
Entourée par les communes de Fréthun, Sangatte et Peuplingues, Coquelles est située à 4 km au Sud-Ouest de Calais la plus grande ville aux alentours.
Située à 8 mètres d'altitude, La rivière d'hames-boucres, le Ruisseau de Coquelles sont les principaux cours d'eau qui traversent la commune de Coquelles.
La commune est proche du parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale à environ 3 km.
Le maire de Coquelles se nomme monsieur Michel HAMY.
 
  annuaire mairie   
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