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30 novembre 2012 5 30 /11 /novembre /2012 09:32
La page du jour de Jules Hostouley -  30/11/2012

  30/11/2012 09:22:19   
 

    Présidents courageux. Capitaines courageux
En mars 2012 notre Président promettait des cadeaux fiscaux à ses électeurs. Tous les présidentiables l'ont toujours fait. Aujourd'hui il est obligé de les étrangler, ces pauvres citoyens.. Enfants du socialisme. Il n'a pas eu le temps, comme en 1981, de les récompenser, ces sympathisants. La conscience populaire lui en porte déjà rigueur. Les Français n'aiment pas les politiques qui les obligent à être moins cigales. Mais un peu plus fourmis. Clémenceau, Héros Politique de la guerre 14, au sortir de cette guerre, eut une carrière politique écourtée. Raymond Barre, après avoir jugulé le Crédit ramena l’inflation dans des valeurs inférieures à 10% ; et du se contenter, par la suite, d’une carrière politique régionale, tout aussi méritoire, mais peu prisée du personnel politique à vocation « élitiste ». Dans ces années là, l’inflation galopait à plus de 14%. Impossible d’économiser…Les taux des livrets d’épargne n’atteignaient pas 10%. Dans ces conditions, on avait perdu des sous en mettant de l’argent de coté. Les épargnants reportaient leurs économies en investissant dans la « pierre », comme on disait à l’époque. Mais aucune maison n’était mise sur le marché. Ou si cela était le cas, à des prix astronomiques. Donc on achetait du terrain et on faisait construire. Les pieds dans l’eau ou à la montagne. La résidence secondaire faisait recette ; « Merlin Plage » aussi. Le chômage en était qu’à ses débuts. La dette de la France, insignifiante ; les économies des Français, aussi. Â partir de la « génération Mitterrand » des esprits avisés ont développé le système bancaire qui s’est mis à proposer de nouveaux produits d’épargne. Plus séduisants pour les épargnants. Dans le même temps les gouvernements successifs se sont attaqués à l’inflation et en la jugulant sévèrement, pour reprendre les termes de l’époque. Mais l’État du remettre dans le circuit privé, toutes les entreprises nationalisées, à grand frais, dans les gouvernements précédents. L’État a commencé à s’endetter lourdement pour indemniser un chômage dont il ne maitrisait plus le développement. Se soumettant aux marchés financiers, il a du abandonner certaines de ses prérogatives. En clair, il s’est affaibli ; n’étant plus vraiment le maître dans la maison France. Mais l’épargne des Français s’est accrue considérablement. L’inflation flirtant, bon an mal an, avec les 2/3 %. On recommandait, déjà, aux salariés de « faire leur retraite » en investissant dans les nouveaux et nombreux produits financiers et d’épargne. Le « Pékin moyen» se mettait à boursicoter, souvent maladroitement. Le chômage continuait son petit bonhomme de chemin. Un comique ouvrit une nouvelle chaine de distribution pour ventre vide. La rue découvrit une nouvelle race de « clodos ». SDF, furent-ils nommés pudiquement par les médias. Médias, qui s’écorchaient encore du stylo et mettaient souvent, leur mouchoir sur leur propre déontologie, lorsqu’il fallait disserter sur la montée grandissante de la précarité, du chômage et de la misère. Trois facteurs qui conduisirent, par voie de conséquence, à développer, considérablement l’insécurité dans la société, à un taux devenu intolérable pour tous. Un certain « Jospin » s’y vit déposséder, à cause de cela, d’une carrière politique pourtant brillante et prometteuse. Â l’époque, on se payait de mots et de formules alambiqués, pour dénoncer cette société de plus en plus injuste, qui se mettait en place. Tant la perspective de la faillite de la société de consommation, glaçait le cœur des plus endurcis de nos politiques et de nos médias. Quand est-il de nos jours ? Pas besoin de faire un dessin ; tout le monde peut gouter chaque jour, au fil des communiqués, la gravité de la situation. Tous peuvent assister à la fracture de la société ; cette dérive des continents en deux blocs, qui se repoussent… Les nouveaux riches et les « nouveaux pauvres » ; une formule qui fit recette il y a peu, encore. Les deux blocs qui partageaient le monde avant la faillite du socialisme à la « Soviétique » se sont mués en deux nouveaux blocs séparés, scandaleusement, par une misère de plus en plus grande. D’un axe « Est-Ouest » nous passâmes à une dure réalité géographique « Nord-Sud ». La boussole « sociale » ayant complètement perdu le Nord. C’est pourquoi nous supplions notre Président de tenir bon dans le maelström « politico-social » qui gronde de plus en plus fort chaque jour, afin de réformer les structures calamiteuses qui couchent le vaisseau France, en travers de la lame scélérate et mortelle, portée par les flots tumultueux de cette grave crise mondiale. Dut-il, non pas en perdre son Latin, mais se préparer à immoler sa carrière politique sur l’autel du courage et de la probité. Si tel était le cas, nous lui en sommes, déjà, par avance, reconnaissant.

Der Fliegende Holländer (déjà) L’histoire d’un capitaine qui ayant insulté le ciel se vit condamner à errer éternellement, sur les flots impétueux de l’océan. « Le Vaisseau Fantome » Opéra de Richard Wagner

 


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