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Le trafic de tomates porte sur des centaines de tonnes |
Publié le mercredi 18 juin 2008 À Berre, la famille Otta et deux grossistes sont toujours en garde à vue Les tomates étaient réemballées dans les installations du lieu-dit Mauran, un des quartiers cotés de Berre. Les militaires de la compagnie de gendarmerie d'Istres et les services des impôts ne sont pas au bout de leurs surprises. Vingt-quatre heures après l'interpellation de François Otta, agriculteur bien connu à Berre-l'Étang, les gendarmes continuent de démanteler le tentaculaire réseau mis en place par cet homme de 70 ans. Régulièrement, il se fournissait chez un grossiste de Perpignan à qui il achetait des tomates ibériques à 50 centimes d'euros le kilo. Il les faisait ensuite réemballer dans ses installations du lieu-dit Mauran, un des quartiers cotés de Berre, avant de les livrer à deux grossistes. Ces derniers, rémunérés à la commission, étaient chargés de placer ces produits dans les centrales d'achats de grandes surfaces notamment qui les rachetaient à 1,30€. Ils étaient, selon une source proche de l'enquête, informés du changement d'appellation. Ils seront sans doute poursuivis pour abus de biens d'une société de produits agricoles (l'équivalent d'un abus de bien social) et complicité de tromperie. François Otta, sa femme et sa fille, seront déférés devant un magistrat aujourd'hui même. Ils sont suspectés d'avoir démarré ce trafic au sein de l'entreprise familiale, depuis "au moins dix ans". Sur les six derniers mois, le trafic porterait sur "au moins une centaine de tonnes" de tomates indûment étiquetées comme étant issues de Provence. Un volume conséquent qui laisse facilement imaginer l'ampleur de la fraude mise sur pied. L'autre volet de l'enquête concerne l'emploi de main-d'oeuvre non déclarée et plus particulièrement d'immigrés en situation illégale sur le territoire. Selon un enquêteur, l'homme hébergeait des Marocains dans des conditions de vie, "totalement inhumaines". Certains d'entre eux dormaient dans les serres. D'autres dans des bungalows. Neuf ont été placés en centre de rétention administrative, à Marseille. L'enquête se poursuit. "Nous sommes à la fois soulagés et en colère" À Berre-l'Etang, on parle déjà "d'affaire Otta"... Une affaire qui agite la paisible campagne de cette commune où les exploitations maraîchères s'étalent à perte de vue sur une bonne centaine d'hectares. Et qui suscite de nombreux commentaires de la part des agriculteurs dont les sentiments sont partagés. "D'une certaine façon, nous sommes soulagés car nous nous doutions depuis longtemps qu'il avait de telles pratiques, mais nous sommes aussi en colère car nous craignons que cette affaire jette le discrédit sur l'ensemble de notre profession qui traverse déjà une crise économique sans précédent", commente Françoise Ballatore, la présidente du syndicat des agriculteurs de Berre qui est rattaché à la fédération départementale des exploitants agricoles (FDSEA). Sa structure réunit une soixantaine d'adhérents sur les quelque cent agriculteurs berrois. "Nous sommes regroupés en organisation de producteurs, conventionnés avec l'État et soumis à des contrôles réguliers sur la marchandise, plaide-t-elle. Cela fait vingt-deux ans que je préside ce syndicat et je peux affirmer que François Otta n'en faisait pas partie! Il était discret, toujours à l'écart. Il ne participait jamais à nos réunions et encore moins à nos actions." Des actions visant justement à dénoncer la concurrence des tomates étrangères, d'Espagne ou d'ailleurs, jugée "déloyale". A fortiori si elles sont vendues par un producteur du cru... Par Stéphane Rossi ( srossi@laprovence-presse.fr ) & Laurent Alexandre Combien de tels trafics ne sont pas décelés. .. |
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Le jardinage devient une affaire de pro |
Le salon Jardins se tient aux Tuileries C'est un jardin de 15 000 mètres carrés qui fleure bon le métropolitain. Les amoureux des balcons fleuris et des terrasses verdoyantes ont rendez-vous aux Tuileries jusqu'au 1er juin. Environ 20 000 visiteurs devraient se rendre à la cinquième édition du salon Jardins, Jardin. Un rendez-vous chic pour attirer les citadins qui se découvrent la main verte, mais ne disposent que de petites surfaces pour exprimer leur talent. Seize jardins novateurs et contemporains ont été créés pour l'occasion. «Nous nous adressons à des urbains pour des surfaces de 1 à 10 mètres carrés, indique Xavier Laureau, l'un des initiateurs de ce show. Pour eux, le jardin est une cinquième pièce, à la fois lieu de détente et de rencontre.» Qui n'a jamais taillé un rosier, par exemple, ne peut connaître les vertus relaxantes du jardinage. Paradoxalement, ce marché est stable depuis cinq ans. Il représente tout de même 4,3 milliards d'euros par an. Après une décennie d'engouement liée aux 35 heures, les caprices de la météo et... des végétaux ont fi ni par décourager plus d'un néophyte. En revanche, les services du paysage se développent au rythme de 5% par an. L'année dernière, 3 000 emplois ont été créés dans ce secteur, qui pèse 6 milliards d'euros. Car pour avoir un jardin bien composé, mieux vaut encore faire appel à des professionnels. Grands et petits jardins.. C'est notre grande passion. Et vous Magazine Challenges | 29.05.2008 |par Kira Mitrofanof |
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