1 octobre 2012
1
01
/10
/octobre
/2012
05:42
30 septembre 2012
7
30
/09
/septembre
/2012
06:12
30 septembre 2012
7
30
/09
/septembre
/2012
05:54
25 septembre 2012
2
25
/09
/septembre
/2012
07:50
14 septembre 2012
5
14
/09
/septembre
/2012
08:58
Des potagers sur les toits de Paris |
Des potagers commencent à pousser sur les toits de Paris Mercredi 27 Juin 2012 Près du ciel, des salades, des carottes et des courgettes: les jardins urbains commencent timidement à pousser sur les toits de Paris, un phénomène récent qui suscite l'engouement des habitants avides de cultiver leurs légumes et le lien social. "Les jardins urbains sont au départ des projets sociaux ou associatifs, venus des USA, où les habitants se sont saisis de leur environnement et ont investi les toits de leur immeuble, ça pose la question des cycles courts et comment rapprocher l'agriculture des villes", explique à l'AFP Fabienne Giboudeaux, adjointe EELV en charge des Espaces Verts. L'élue écologiste a inauguré le 21 juin au Parc de Bercy "Carrot City", une exposition importée de Montréal témoignant de ces expériences inédites d'agriculture urbaine. En Ile-de-France par exemple, 50% des surfaces sont agricoles mais 85% de celles-ci sont dédiées aux céréales et seulement 1% subvient aux Franciliens, rappelle Mme Giboudeaux. Elle ambitionne de créer 15 nouveaux jardins sur les toits de Paris d'ici 2020. Paris en compte pour l'instant plus d'une soixantaine et la ville reçoit "de plus en plus de demandes pour utiliser les toits, y mettre des bacs et cultiver des légumes", ajoute-t-elle. Le potager sur le toit le plus connu de Paris, et l'un des plus anciens, a pris racine sur un gymnase du XXe arrondissement. Des curieux du monde entier viennent y observer cressonnettes, plantes aromatiques et autres légumes plantés sur cette terrasse de 600m2. "On est un jardin solidaire ouvert aussi aux habitants, des écoles du quartier viennent le mercredi, et une cinquantaine d'adultes viennent jardiner", explique Valérie Navarre, animatrice du "Jardin sur le toit". "On est là pour se faire plaisir et pour se faire du bien", ajoute la jeune femme, au milieu de parterres de fleurs et de légumes qui égayent les façades des immeubles autour. "Cela permet aussi aux gens de renouer des liens, on retrouve le rythme des saisons et avec la prise de conscience écologique, les habitants veulent être acteurs", ajoute Mme Navarre. Ce jardin accueillera bientôt des ruches et lancera début juillet un partenariat avec U-Farm, une micro-ferme urbaine. "C'est un container transformé en champignonnière pour cultiver des pleurotes sur du marc de café qui pourrait donner 5 tonnes de pleurotes par an", explique la responsable. Un peu plus loin, sur la petite ceinture ferroviaire de Paris laissée à l'abandon, un autre jardin urbain a éclos : "les amis des jardins du Ruisseau" dans le XVIIIe. "C'est un jardin autogéré qui reçoit plusieurs milliers de visiteurs par an", raconte Cyril Michel, responsable de l'association. Dans cet endroit bucolique, "chaque parcelle est cultivée de façon collective", explique ce passionné qui rappelle "le plaisir de toucher la terre, d'être en contact avec la nature", qui manque cruellement dans une ville comme Paris, l'une des plus denses du monde. "Cela fait énormément de bien à la ville, recrée du lien et des gens qui ne se seraient jamais parlé se retrouvent ensemble", insiste encore M. Michel. De plus en plus d'habitants commencent aussi à se poser la question sur la façon de s'alimenter à l'avenir face à la crise et au risque de pénurie de pétrole. "Aujourd'hui on parle du grand Paris et surtout du volet transports et économique, c'est bien, mais quid de la façon dont on va s'alimenter ?", interroge Mme Giboudeaux |
|
Des jardins partagés tout près du ciel commencent aussi à pousser, encore très timidement, sur les toits de Paris. Avec le soutien des associations et la bénédiction de la mairie, les Parisiens y cultivent tomates, salades, carottes et toutes sortes de fleurs. |
|
C'est le signe d'une prise de conscience d'une vie urbaine plus naturelle. Plus humaine. Mais c'est peut-être aussi le signe d'une crise qui frappe de plus en plus les plus faibles. Pandant la guerre tous les espaces verts des villes étaient transformés en champ de pomme de terre. Et il n'y avait pas que les Allemands, pour être amateurs de kartofell. |
|
|
4 septembre 2012
2
04
/09
/septembre
/2012
06:49
21 août 2012
2
21
/08
/août
/2012
08:58
Vingt ans de Fête de la tomate à Saint-Denis-de-Jouhet |
Vingt ans de Fête de la tomate à Saint-Denis-de-Jouhet 16/08/2012 05:33 Un bel échantillon des cent vingt variétés présentées. On connaît surtout la tomate rouge, mais elle peut aussi être noire (naturellement et non à cause du redoutable mildiou, très répandu cette année), verte même à maturité, jaune ou zébrée. Elle a la forme d'une pomme, d'un cœur ou d'un piment. Autant de curiosités que l'on pourra découvrir dimanche, à Saint-Denis-de-Jouhet, dans une exposition dédiée à la « pomme d'amour », présentant plus de cent vingt variétés, toutes cultivées localement. Les visiteurs pourront aussi découvrir le jardin des tomates sur pieds. En fin de journée, on pourra y faire la cueillette de ses variétés préférées. La tomate, c'est joli pour les yeux, mais pour le palais c'est encore mieux. A Saint-Denis-de-Jouhet, on trouvera des pizzas, des tartes à la tomate, du pain d'épices, des confitures… Matin et après-midi, un atelier cuisine présentera diverses recettes à base de tomates, avec dégustation, de l'entrée au dessert. Depuis sa première édition, la Fête de la tomate est mariée avec le folklore. Cette année, danses colorées dans un rythme endiablé avec le groupe antillais Ka Maniok et ses tenues chatoyantes d'un côté, et de l'autre, le ballet basque du groupe Erro Bat ainsi que son chœur de chants à quatre voix. Fête de la tomate et du folklore à Saint-Denis-de-Jouhet, dimanche 19 août toute la journée. Entrée : 3,50 € (spectacle compris) ; gratuite jusqu'à 12 ans. Repas midi et soir, avec animation à midi par les chœurs basques. Cor. NR, André Berger La tomate le premier légume le plus apprécié dans le monde. Mais pas le plus consommé. C'est la pomme de terre, le légume le plus cultivé. |
|
|
 suivre |
Forum |
11 août 2012
6
11
/08
/août
/2012
08:03
10 août 2012
5
10
/08
/août
/2012
07:50
6 août 2012
1
06
/08
/août
/2012
08:29
Jardins japonais éphémères |
Au Stade-Parc de Bruay-la-Buissière des jardins japonais éphémères invitent à la méditation et au repos Aménagé dans les années 30 pour offrir aux familles de mineurs un espace de détente et de loisirs, le Stade-Parc de Bruay-la-Buissière a été remanié, restauré et mis en lumière par Yann Kersalé à l’occasion de « Béthune, Capitale régionale de la Culture en 2011 ». Depuis, cet ensemble Art Déco a retrouvé son esprit populaire et permet aux visiteurs qui s’y attardent de partager des moments de convivialité à l’ombre d’arbres imposants. Avec l’implantation de cinq jardins japonais en ce début juillet et pour une durée d’un an (jusqu’en juin 2013), c’est une véritable invitation à la méditation et au repos qui est proposée aux visiteurs. Les services Culture et Espaces verts ainsi que l’Office de la jeunesse ont uni leurs efforts pour permettre la réalisation de ces cinq jardins japonais dans le cadre des Estivales, une programmation bruaysienne qui mêle l’artistique et le festif. Sur un terrain naguère territoire des boulistes, auprès d’une porte monumentale donnant accès aux installations sportives (elles aussi rénovées) ou encore à l’emplacement de l’ancien local de la troupe des Artisans, ces espaces associant le minéral et le végétal dégagent une ambiance des plus paisibles, digne du pays du soleil levant. Voilà donc une bonne occasion pour aller flâner et se détendre, pour découvrir un lieu assez exceptionnel où ont été préservées plusieurs essences rares d’arbres comme par le thuya de Lobb aux vertus médicinales, l’orme pleureur véritable dôme de verdure, le mélèze d’Europe à la coloration jaune or à l’automne, le gingko biloba très résistant à la pollution urbaine, le cèdre de l’Atlas (foudroyé à deux reprises), le tilleul de Hollande, le séquoia dendron planté en 1934… Tout cela à deux pas de la piscine d’été, elle aussi de style Art Déco. Visites nocturnes En procédant au réaménagement de cet ensemble, Yann Kersalé, plasticien de la lumière de renommée internationale, a également imaginé un parcours géopoétique qui se dévoile à la tombée de la nuit sur la piscine, le kiosque à musique, les entrées du parc, les arbres majestueux. Jusqu’à l’automne, plusieurs visites guidées sont programmées : les 20 juillet et 24 août de 21h30 à 23h, les 21 septembre et 12 octobre de 20h30 à 22h30. Pour ces visites nocturnes, rendez-vous à la Maison du Parc, quelques minutes avant le début du parcours (5 € par adulte, 4 € pour les jeunes de 12 à 18 ans et les habitants d’Artois Comm, gratuit pour les moins de 12 ans). Les jardins japonais éphémères, jusque juin 2013, au Stade-Parc de Bruay-la-Buissière. Ouvert tous les jours de 8h à 20h30. Texte et photo : B. Q |
|
|
|